gestion prairies

gestion prairies alluviales

L'abandon des pratiques agricoles historiques (fauche, pâturage), qui assuraient le maintien de prairies dans la plaine alluviale, a commencé dans les années soixante. Les prairies ont presque toutes disparu, en quelques décennies, sous les emprises d'infrastructures ou pour faire place à des cultures intensives notamment de céréales. Les quelques dizaines d'hectares subsistant, n'étant plus entretenus, évoluent inexorablement vers des stades embroussaillés, puis boisés.

Compte tenu de leur très fort intérêt patrimonial, mais également paysager, le document d'objectifs a prévu de remettre en place un entretien de ces prairies, après des opérations de restauration par débroussaillage.

F Dès 1999, les premières actions de restauration ont débuté, sur des parcelles de collectivités, d'associations ou du domaine public, dans les secteurs de l'île de la Platière, les ramières du val de Drôme, et les îles de la Roussette

- 7 hectares de prairie ont été débroussaillées, en privilégiant un travail manuel, qui permet d'enlever les arbustes coupés et d'éviter l'accumulation de matière organique dans les prairies qui sont naturellement "maigres". Les années suivantes, un entretien est réalisé par fauche tardive (en septembre pour permettre aux espèces végétales de terminer leur cycle de floraison). Le foin est ensuite exporté.

- Sur 6 hectares supplémentaires, un enclos de pâturage a été installé, et l'entretien est ainsi assuré par un troupeau de bovins de race rustique, la Bretonne pie-noire

F En 2001 et 2002, les premières opérations chez des propriétaires privés sont engagées avec succès

- Sur le site de la basse vallée du Roubion (St Gervais-sur-Roubion), un enclos de 2 hectares a été installé par le propriétaire pour du pâturage par des vaches Bretonnes pie-noires. Le coût de l'installation de la clôture a été pris en charge sur des crédits Natura 2000 (DDAF Drôme).

Les animaux sont déplacés vers un enclos hors de la prairie durant le printemps et l'été pour permettre la floraison de certaines plantes rares (orchidées notamment)

- Toujours sur les bords du Roubion (La Bégude-de-Mazenc), l'entretien par broyage de 1 hectare de prairie a été réalisé par un autre propriétaire, et financé dans le cadre d'une convention Natura 2000 avec la DDAF Drôme.

- Sur le site de l'Île de la Platière (commune de Sablons), une prairie de 1 hectare, appartenant à 5 propriétaires différents, a pu être entretenue grâce à la signature d'une convention qui réunissait ces 5 propriétaires dont l'un d'eux, agriculteur, a réalisé l'entretien.


Prairie des bords du Rhône à Châteauneuf-du-Rhône, avant débroussaillage (à gauche) et après (à droite)

gestion prairies alluviales

Compte tenu de leur très fort intérêt patrimonial, mais également paysager, le document d'objectifs a prévu de remettre en place un entretien de ces prairies, après des opérations de restauration par débroussaillage.

F Dès 1999, les premières actions de restauration ont débuté, sur des parcelles de collectivités, d'associations ou du domaine public, dans les secteurs de l'île de la Platière, les ramières du val de Drôme, et les îles de la Roussette

F En 2001 et 2002, les premières opérations chez des propriétaires privés sont engagées avec succès

Depuis 2002, la plupart des surfaces de prairie alluviale existant dans le site moyenne vallée du Rhône (environ 35 hectares) sont gérées grâce à des conventions (une vingtaine) avec les propriétaires, privés, publics ou associatifs. Un bon exemple de gestion partenariale efficace !